vendredi 20 août 2010
jeudi 19 août 2010
Inspiration, Maison de province
lundi 16 août 2010
La Villa Valmarana ai nani
Bien que non palladienne, cette villa des XVIIe et XVIIIe siècles, lovée dans un parc aux portes de Vicence, abrite de remarquables fresques des peintres Giambattista et Giandomenico Tiepolo (père et fils). Des évocations mythologiques y répondent à des scènes de la vie quotidienne dans une débauche de couleurs.
La Villa Valmarana ai Nani doit son nom aux étranges statues, alignées le long de son mur d’enceinte, qui représentent, au lieu des dieux traditionnels de l’Olympe, des personnages bizarres à l’aspect difforme. Ces personnages sont attribués à Bendazzoli sur des dessins de Giambattista Tiepolo. C’est au milieu du XVIIème que Giovani Maria Bertolo jurisconsulte à Venise choisit une colline proche de Vicenza pour ériger une villa uniquement destinée aux plaisirs de la villégiature et aux aspirations culturelles.
A la beauté des décors intérieurs répond le charme sans pareil des jardins. Ils s’offrent comme l’écrin naturel de cette maison ravissante.
Cette succession de chambres allait permettre à Giandomenico de réaliser des décors très variés.
Tous « pris sur le vif » et de créer un univers tout à fait différent de celui de son père, plus quotidien et réaliste, symptomatique des nouvelles orientations culturelles de la deuxième moitié du XVIIIème siècle.
Goethe dit en 1787 dans son Voyage en Italie: « Aujourd’hui, j’ai vu la Villa Valmarana, que Tiepolo a décorée en donnant libre cours à ses qualités et ses défauts. Le style sublime ne lui a pas aussi bien réussi que le naturel, mais il y a des choses superbes ; comme décorateur, en général, il est génial et plein de ressource »
dimanche 15 août 2010
Venise, la Sérénissime.
Qui ne rêve pas de voir Venise au moins une fois dans sa vie?
Cette ville est vraiment magnifique. Voir Venise, et puis revenir... Venise a cette faculté unique de provoquer l'étonnement à chaque fois que l'on y retourne. La Sérénissime exerce un extraordinaire pouvoir de fascination. Ceux qui vont à Venise ressentent toujours cette émotion indescriptible: j'ai été comme tout le monde, ébloui et étonné à chaque pas dans cette ville anachronique. Aucune photo ne rendra jamais le charme des petites rues tortueuses ou la quiétude des quartiers populaires.
A Venise il faut suivre son humeur, le chemin d'une fissure dans un mur, la vision d'une corde à linge qui annonce dans le ciel l'arrivée d'une nouvelle lessive, une odeur de cuisine, un rayon de soleil qui invite au farniente en terrasse.
Venise est une trop grande séductrice pour livrer en une seule visite ses prodigieux trésors. Vous l'avez compris : j'y retournerai donc un jour.
Je vous livre au travers ce petit reportage un petit bout du Venise-boutiques, mes impressions et mes coups de coeur.
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